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Image de la machine à accès universel

Ordinateur pour malvoyant : quelle solution choisir ?

Comment choisir son ordinateur pour malvoyant? Devant la diversité des solutions sur le marché, un utilisateur ordinaire peut vite se retrouvé perdu. Pour une personne déficiente visuelle, chaque mise à jour, chaque icône ou menu mal conçu peut transformer l’usage du numérique en parcours d’obstacles. Et même sur un site ou un service bien conçu, encore faut-il que l’équipement utilisé soit fiable et rassurant. Si Windows et macOS proposent des ordinateurs pour malvoyants, leur usage peut s’avérer complexe ou limité, faute de tests suffisamment diversifiés.Face à cela, l‘ordinateur proposé par Hypra se distingue : une solution simple, ergonomiquement stable et accompagnée, pensée dès l’origine pour les personnes malvoyantes et non-voyantes. Ordinateur pour malvoyant sous Windows : complet mais restreint Windows intègre plusieurs fonctions destinées à améliorer la lisibilité et l’interaction : Points forts Limites En résumé : Windows est polyvalent mais demande de la rigueur technique et de la patience. Pour beaucoup d’utilisateurs, ses changements fréquents deviennent une source d’instabilité et de réapprentissage. Pas un ordinateur idéal donc pour tous les malvoyants. Ordinateur pour malvoyant avec macOS : fluide mais exigeant Apple a toujours misé sur la simplicité, et son système macOS intègre nativement plusieurs fonctions d’accessibilité : Points forts Limites En résumé : macOS est élégant et fluide, mais techniquement exigeant. Un ordinateur pour malvoyants qui conviendra aux usagers déjà très autonomes sur le numérique Ordinateur pour malvoyant avec Hypra : natif, stable et accompagné La Machine à Accès Universel (MAU) de Hypra a été conçue dès l’origine pour les personnes déficientes visuelles.En effet, basée sur un système libre (GNU/Linux), elle garantit stabilité ergonomique dans le temps, évolutivité des fonctionnalités et absence de coût de licence logicielle. Fonctionnalités principales Points forts Limites En résumé : la MAU allie simplicité, stabilité ergonomique et autonomie, sans dépendance aux cycles de mises à jour ou aux licences payantes. Comparatif ordinateur pour malvoyants : Windows, Mac et Machine à Accès Universel Critère Windows macOS Machine à Accès Universel (Hypra) Agrandissement Loupe jusqu’à 1600 % Zoom fluide sur tout l’écran Zoom jusqu’à 1600 % Lecture vocale Narrateur, JAWS, NVDA VoiceOver (navigation par objets complexe) Orca (lecture vocale fluide et naturelle) Dictée vocale Oui (Windows Speech Recognition) Oui (Siri) Oui, optimisée pour basse vision Contrastes et polices Très personnalisables Limité mais cohérent Entièrement ajustables Courbe d’apprentissage Moyenne Élevée (modèle VoiceOver) Faible (interface simplifiée) Mises à jour Fréquentes, déstabilisantes Régulières mais stables Fiables, contrôlées par Hypra Coût logiciel Licences payantes Licences incluses mais système fermé Logiciel libre, sans coût de licence Accompagnement humain Aucun support Aucun support Formation et assistance illimitées Usage basse vision Moyen Bon mais technique Excellent et immédiat Conclusion Il existe de nombreux ordinateurs pour malvoyants, mais chacun présente des atouts et des limites dont il faut avoir conscience avant achat. Windows et macOS ont chacun leurs atouts, mais restent conçus pour des utilisateurs assez avertis. Leurs fonctionnalités d’accessibilité pour les déficients visuels demandent une certaine maîtrise et peuvent devenir déstabilisants à cause de leurs mises à jour ou de leur difficulté de prise en main. La Machine à Accès Universel (MAU) de Hypra, est un ordinateur pour malvoyant à la fois prêt à l’emploi, stable et accompagnée par de la formation et du support.Il combine accessibilité, accompagnement et stabilité, permettant à chaque utilisateur de trouver une autonomie numérique complète. Découvrir la Machine à Accès Universel

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Qu’est-ce que la basse vision ?

Si la prévalence de la basse-vision (aussi appelée déficience visuelle) est quasiment équivalente à celle de la déficience auditive, il n’en demeure pas moins que les différentes causes de malvoyances, leur conséquence sur la vie quotidienne, les remédiations existantes sont encore beaucoup moins bien connues des Français et des patients eux-mêmes et surtout beaucoup moins compensée que la malentendance.  Cet article se propose de faire le point sur la définition de la basse-vision à destination des professionnels de l’accompagnement, des aidants professionnels et familiaux, et des individus eux-mêmes touchées par la basse-vision pour aider à “y voir clair” et s’y repérer dans l’écosystème des professionnels et des enjeux d’accompagnement. La basse-vision : causes, démographie, mesure, empêchements.  La basse vision : causes et démographie Le rapport de la Société Française d’Ophtalmologie consacrée aux déficiences visuelles dirigé par le Professeur Pierre-Yves Robert et publié en 2017, évoque le chiffre de 223 millions de personnes en déficit visuel, ce chiffre étant en augmentation de 10% depuis 1990.  L’Europe occidentale néanmoins, du fait des progrès de la technique chirurgicale, des techniques médicamenteuses, des détections précoces de malformation congénitale connaît une tendance contraire avec -16% dans le nombre de déficients visuels constatés entre 1990 et 2010.   Cécité* Déficience visuelle** 1990 2010 Changement 1990 2010 Changement Monde Nombre 31 815 900 32 410 560 +2% 204 028 800 223 752 750 +10% Prévalence brute 0.6% 0.5% -22% 3.8% 3.2% -16% Europe occidentale Nombre 1 179 358 956 549 -19% 9 708 412 8 446 803 -13% Prévalence brute 0.3% 0.2% -26% 2.5% 2.0% -21% * Acuité visuelle < 1/20 avec la correction habituellement portée.** Acuité visuelle < 3/10 avec la correction habituellement portée. Source : Rapport déficiences Visuelles, SFO, 2017 L’Europe occidentale ne compte donc “que” 8,5 millions de personnes en situation de déficience visuelle, ce qui signifie que la majorité des malvoyants et non-voyants sont concentrés dans le reste du monde.  Le rapport liste pas moins de 267 causes différentes de pathologies visuelles. Néanmoins, 6 grandes pathologies comptent pour plus de 50% des atteintes: la cataracte, la rétinopathie diabétique, la dégénérescence maculaire, le glaucome, et le trachome, les amétropies non corrigées. En Europe occidentale comme dans le reste du monde, les amétropies non corrigées arrivent en tête des causes de déficience visuelle. Si la cataracte est la troisième cause la plus répandue en Europe occidentale, elle est la deuxième dans le reste du monde, essentiellement du fait d’un déficit d’accès à des corrections optiques ou corrections réfractives bien financées dans les pays en développement.  En tout état de cause, cela veut dire qu’une correction oculaire peut parfois résoudre une amétropie. Beaucoup de personnes âgées néanmoins ne s’engagent pas dans une démarche de correction oculaire, ce qui s’assimile à du renoncement aux soins (près de 40 % des personnes âgées de 78 ans et plus ne portent pas de lunettes adaptées d’après le site handiconnect.fr). On note l’importance de la catégorie “Autres causes” dans le tableau ci-après qui rentre dans la catégorie de toutes les autres pathologies, génétiques ou non, généralement assez rares et très diversifiées. On peut, par exemple, citer l’albinisme oculaire, la rétinite pigmentaire, les troubles neuro-visuels suite à un accident vasculaire cérébral, l’aniridie ou les pathologies de l’iris, dont la prévalence dans la population est beaucoup plus faible. Extrait du tableau 1-5 + Principales causes de cécité et de déficience visuelle dans le monde et en Europe occidentale : prévalence standardisée sur l’âge (adultes de 50 ans et plus). Changements entre 1990 et 2010.   Cataracte Rétinopathie diabé ligue Dégénérescence maculaire Autres causes ûlaucome Amétropies non corrigées Trachome Europe occidentale Cécité – 1990 0,1 % 0,0 % 0,1 % 0,3 % 0,1 % 0,1 % 0,0 % – 2010 0,1 % 0,0 % 0,1 % 0,2 % 0,0 % 0,1 % 0,0 % – Changement – 60 % -44 % -47 % – 37 % -37 % – 44 % – Déficience visuelle – 1990 1.5 % 0,2 % 0,4 % 1.3 % 0,2 % 2,7 % 0,0 % – 2010 0,5 % 0,1 % 0,2 % 1,1 % 0,2 % 1,7 % 0,0 % – Changement – 64 % -24 % -30 % – 16 % – 18 % – 35 %   Source : Rapport Déficiences Visuelles, SFO, 2017 Les progrès de la médecine en Europe occidentale entre 1990 et 2010 sont substantiels, à l’exception de la catégorie “autre causes” pour laquelle les progrès de réduction de la prévalence dans la population sont plus limités. En cause, des pathologies très diversifiées, des maladies rares, donc des moyens et des cohortes de populations de tests plus réduits. En France, près de 1,7 million de personnes sont encore atteintes d’une limitation visuelle invalidante ou handicapante au quotidien. Ce chiffre se décompose entre 207 000 aveugles (pas de perception de la lumière) et malvoyants profonds (vision résiduelle limitée à la distinction de silhouettes) et 932 000 malvoyants moyens (incapacité visuelle sévère : en vision de loin, ils ne peuvent distinguer un visage à 4 mètres ; en vision de près, la lecture est impossible). La différence entre basse-vision et déficience visuelle est généralement entendue comme une différence de stade : la basse vision désignant une déficience visuelle persistante malgré une correction par des lunettes ou lentilles de contact, tandis que la déficience visuelle correspond au stade final d’une atteinte oculaire bilatérale “quand les ressources thérapeutiques, médicales ou chirurgicales” ont été épuisées. Source : handiconnect.fr, 4 février 2022 Les personnes de plus de 50 ans sont majoritairement touchées et la prévalence augmente fortement avec l’âge. 60% sont âgés de 60 ans et plus et 40% sont âgées de 75 ans et plus. Basse-vision : une mesure standard qui ne dit pas tout des empêchements L’OMS décrit cinq stades de déficience visuelle, allant de la cécité totale à la vision presque normale. La cécité absolue correspond à l’absence de perception de la lumière. La déficience presque totale, ou cécité sévère, est définie par une acuité visuelle inférieure à 1/50 (ou comptage des doigts à

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Comment financer les aides techniques pour malvoyants ?

Bien que les nouvelles générations d’aides techniques pour les malvoyants (Machine à Accès Universel, applications, téléphones) soient vraiment moins coûteuses que l’ancienne génération (machine à lire, télé-agrandisseur) tout en apportant davantage d’autonomie au quotidien, il se peut toutefois que vous éprouviez des difficultés à vous les faire financer. Dans ce cas-là, ne renoncez pas, votre autonomie est votre bien le plus précieux !
Nous sommes en France et il existe de multiples guichets financiers auxquels vous adresser. Voilà la liste des portes auxquelles aller toquer, par priorité décroissante, avec votre aidant ou une assistante sociale.

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DMLA : comment vivre avec ?

La pente naturelle est d’abord le déni : faire mine d’ignorer la maladie, faire comme si de rien était, le cacher aux yeux de ses proches est souvent un réflexe pour se protéger. Cet article explique comment l’on peut vivre au mieux avec la DMLA et les solutions qui s’offrent aux personnes touchées par cette maladie.

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